L’écosystème de mangrove fournit un certain nombre de ressources et de moyens d’existence aux populations locales. Lieu favorable à la reproduction et au développement des ressources halieutiques, elle participe de ce fait à assurer une source de subsistance et de revenus pour les populations, à travers la pêche et la vente du poisson, la cueillette des huîtres, la transformation etc.
La mangrove est aussi sollicitée pour le bois des palétuviers qui est utilisé comme bois de chauffe, pour le fumage du poisson, la saliculture, mais aussi pour la construction des toits, ainsi que des zones aménagées pour accueillir la culture du riz.
Ainsi, ces territoires sont très attractifs pour les habitants des territoires, les pêcheurs ainsi que les migrants de la sous régions, exploitants et occupants ces espaces.
La richesse particulière en ressources halieutiques a fait de ces territoires, depuis les années 80, une zone privilégiée de migration permanente et temporaire. Si les pêcheurs professionnels de la sous-région ouest-africaine sont les principaux concernés par ces vagues de migrations, d’autres catégories de populations venant de l’intérieur des pays sont aussi de plus en plus dénombrés au niveau des grands centres de pêche pour diverses raisons en rapport avec la filière pêche.
Ces usages parfois réalisés de manière durable et vertueuse, parfois avec une intention non soutenable, ne sont pas toujours conciliables avec les règles de conservation existantes.